Mon "scrapbook", tout simplement

Australie 2

Voyage en Nouvelle-Zélande et Australie (6)

20 janvier au 16 mars 2016
Textes et photos de Louise Lachance
Édition de Jean-François Bouchard

07 mars

Aujourd’hui nous nous rendons à la petite ville de Porepunka. Pour sortir de Melbourne ce fût assez long (1h30), car la sortie d’autoroute que nous devions prendre était fermée. Donc détour mais on ne nous a pas guidé. Jean-François a un très bon sens d’orientation, alors on s’en est tiré sans trop de difficulté. Ça nous a pris 6 heures de route en tout. Paysage désertique, sauf lorsqu’on traverse des parcs, où là c’est boisé.

Ce matin à Melbourne c’était nuageux et il faisait 19°C Mais c’est devenu ensoleillé et la température a grimpé à 38°C. C’est très chaud, je trouve ça difficile à supporter. Heureusement dans l’auto nous avons l’air climatisé.

Arrivée vers 16h à Porepunka où Rosemary et Roger nous prêtent leur chalet. En fait, c’est une roulotte avec une rallonge devant, située à l’intérieur d’un camping bien organisé. C’est bien correct mais il y fait chaud. Après un bain à la piscine, ça va déjà mieux. Souper dehors sur la galerie.

Lorsque le soleil se couche, nous découvrons une minuscule chauve-souris dans le chalet. Après plusieurs minutes, nous espérons qu’elle soit sortie car on ne la voit plus, mais nous ne l’avons pas vu sortir. Nous espérons que pour demain la chaleur ne nous empêchera pas de faire ce que l’on veut. Nous en avons pour deux jours à randonner autour d’ici.

P.S. À la halte routière où nous sommes arrêté pour dîner, nous avons vu des semences (dont j’ignore la provenance) rouler sur la route. C’étaient les branches terminales d’une sorte de graminée. Ça donnait un bouquet assez gros (une forme de sphère d’environ 20 centimètres de diamètre) fait de branches fines avec les semences au bout. C’était spécial à voir. Ça me rappelait l’Argentine (plus précisément les environs de Mendoza) où nous avions évité de nombreux buissons d’un mètre de diamètre culbutant sur la route.

08 mars

On se lève tôt (06h), pour profiter du temps plus frais du matin et pouvoir découvrir le plus possible le Mount Buffalo National Park. De Porepunka au sommet du mont Buffalo, il y a 35 kilomètres de route en lacet. Nous y voyons des perroquets rouges avec des ailes bleu-violet. Il fait 19°C à Porepunka et 14°C au sommet. Nous débutons à 08h la première des cinq randonnées que nous ferons.

1- The Horn Track, 45 minutes. Il s’agit de monter tout en haut du mont Buffalo, 1723 mètres. Nous avons une vue magnifique à 360° sur les alpes Australiennes.

2- Cathedral-Hump Track, 1 heure. C’est une montée vers de gros rochers verticaux ressemblant au faîte d’une cathédrale. Puis on continue de monter vers le mont Hump, sommet d’où l’on a une vue sur la vallée et le mont Buffalo. Tout près de là sur la route nous voyons un centre de glisse où il y a 5 petits remonte-pentes. Ils doivent aimer ça glisser. Il y a aussi du ski de fond qui se fait dans cette vallée. À partir de ce moment il fera 24°C en haut de la montagne, ce qui nous a permis de faire toutes les randonnées prévues.

3- Chalwell Galleries Track, 1 heure. Ce fût notre préférée. Après une petite montée, nous arrivons à de grosses roches empilées les unes sur les autres et nous devons passer à travers, en descendant, sur environ 50 mètres. C’était comme un tunnel avec de grosses roches au-dessus de nos têtes. Que du plaisir à se demander comment franchir tel ou tel passage.

Dîner au bord du lac Catani à l’ombre.

4- Monolith Track et retour par le bureau du parc, 1 heure. Une montée vers le sommet où une grosse roche semble tenir en équilibre. Encore une fois une vue à 360°.

Puis en auto, nous sommes allés voir le Chalet. C’est une vieille grosse auberge en bois d’une autre époque. Elle servait à accueillir les skieurs et les randonneurs. Elle est aujourd’hui fermée car elle aurait besoin de rénovation. Les amateurs militent pour la conserver et non la démolir. Au même endroit il y a une vue sur The Gorge, une falaise de pierre, profonde. Les gens peuvent y faire de l’alpinisme ou du para-pente. Il est déjà 15h et il est temps de redescendre. En route nous arrêtons pour une dernière rando.

5- Eurobin Falls Track, 45 minutes. La chaleur a déjà augmenté, il fait 27°C. Comme il n’a pas beaucoup plu, et que nous sommes à la fin de l’été, la chute est toute petite. Sa particularité c’est qu’elle coule sur une grosse roche de granit. Il y a en bas un petit bassin d’eau qui servait à l’époque de bain pour les femmes.

Plus on descend plus la température monte. Il fait 37°C en ville. Il nous reste à faire l’épicerie et aller se rafraîchir à la piscine du camping. C’est suivi d’un apéro, bière et chips. Comme on s’est levé tôt, on se couche tôt, car nous voulons refaire la même chose demain pour profiter de la fraîcheur du matin.

09 mars

(Bonne fête Edmond 2 ans)

Température à Porepunka 34°C et au mont Hotham 22°C.

Lever à 06h30, c’est plus difficile ce matin. Il nous faut 1h15 pour nous rendre au mont Hotham, dont 1 heure de montée sur une route en lacet, très spectaculaire. Le mont Hotham est un gros centre de ski avec des pentes de bon calibre, ainsi que du ski de fond et du biathlon. Bien sûr il y a le village de montagne qui fournit les services.

Nous partons pour une randonnée de 5 heures qui fait une boucle. The Cobungra Ditch Walking Track et retour par le circuit Hottam – Dinner Plain Track qui est une piste de ski de fond longeant la Great Alpine Road.

La rando sur la Cobungra Ditch se fait le long d’un canal construit pour amener l’eau jusqu’au site d’une compagnie minière chercheuse d’or. Le long du sentier nous voyons beaucoup de forêt en régénération, dû aux incendies majeurs de 2003 et 2009. L’Australie est sujette aux feux de forêts, c’est une problématique importante à cause de la sécheresse qui sévit dans ce pays.

Nous avons vu un hibou. J’ai aussi vu un serpent noir sur le sentier ; Jean-François était passé avant moi et ne l’avait pas vu. Il y avait peu de monde sur ce sentier. Nous avons rencontré un couple sympathique qui faisait le trajet à l’inverse de nous. Nous les avons donc rencontré deux fois.

Au retour nous passons par le ville de Bright qui est à côté de Porepunka. Nous allons à la bibliothèque pour avoir accès à internet car au chalet nous ne l’avons pas. J’achète aussi à la pharmacie une bouteille d’huile d’eucalyptus, en espérant pouvoir reproduire cette bonne odeur à la maison.

Retour au chalet à 17h30

10 mars

Il fait encore chaud aujourd’hui 37°C, mais nous serons dans l’auto une bonne partie de la journée, à l’air climatisé. Nous voulons nous rendre dans les Blues Mountains, mais nous le ferons en 2 jours car le trajet est trop long. Ce soir nous coucherons à Cowra.

Sur la route nous avons l’impression de traverser les prairies Canadiennes. Des routes droites, peu d’arbres, des champs jaunes et secs à perte de vue et peu de maisons sauf dans les villages que nous traverserons. Durant plusieurs heures nous longeons une voie ferrée, et voyons de nombreux silos à grains identiques à ceux des prairies Canadiennes.

Arrivée à Cowra à 16h. Nous coucherons au Cowra Crest Motel pour une nuit. Il y a une cuisinette avec un micro-ondes seulement. Après souper nous faisons une marche sur la rue principale.

11 mars

Aujourd’hui nous poursuivons notre route de Cowra à Blackheath, environ 200 kilomètres en 3h15.

Au lever il fait soleil, nous nous rendons avant de partir dans un magasin de vêtements ruraux que nous avions vu hier soir. Il y a là beaucoup de chapeaux de toutes sortes ainsi que des souliers, des bottes et des vêtements de travail surtout. Jean-François s’achètera des souliers. Il jasera aussi longtemps avec le gérant du magasin.

Il y a à Cowra un jardin japonais en l’honneur de prisonniers japonais qui durant la deuxième guerre ont été capturés. Ils ont voulu fuir et ont été tués. Le Japon a offert ce jardin en remerciement pour le soin que les gens d’ici ont donné à la sépulture de ces personnes. Nous avons voulu y aller quelques minutes mais ça coûtait 15 dollars par personne. Nous ne trouvions pas que ça valait la peine vu le peu de temps que nous pouvions y rester. À travers la clôture ça semblait bien beau, calme et ordonné.

Sur la route, mêmes paysages qu’hier, mais en atteignant les Blues Mountains ça change tout d’un coup: rocs, montagne et arbres. Le ciel se couvre le temps de trouver la cabine où nous logeons, ce qui fût long car la réception n’est pas au même endroit que les cabines. Un gros orage électrique d’au moins 1 heure s’abat sur nous, comme nous arrivons dans la cabine. Nous attendrons que ça passe. Nous dormirons pour 3 nuits au Blackheath Holiday Cabins. C’est un chalet d’une autre époque avec 2 chambres, salon et cuisine complète, pouvant accueillir 5 personnes. La propreté n’est pas à son meilleur. Nous devrons laver la vaisselle avant de nous en servir. Par contre le lit est bien propre. Ce sera l’hébergement qui nous aura le plus déçu.

Visite au centre touristique pour avoir l’information sur les randos que nous voulons faire pour les deux prochains jours. Puis nous allons voir tout près, il y a un point de vue sur les montagnes et une belle chute nommée le Voile de la mariée. C’est vraiment beau.

Enfin nous nous rendons dans la ville voisine, Katoomba à 10 kilomètres, faire l’épicerie. L’orage a fait des dégâts, plus d’électricité à l’épicerie et l’eau est entrée dans la magasin où ils vendent de l’alcool. L’eau entrait par la porte principale et ressortait par l’arrière du magasin. Le commis nous a dit que c’était comme une rivière. La ville est drôlement situé, entre le chemin de fer, l’autoroute et les côtes. Difficile d’y circuler.

On revient au chalet préparer le souper. Il y a de la brume en soirée, espérons le beau temps pour demain. Il y a aussi beaucoup de cacatoès qui font tout un boucan. Pas d’accès à Internet au chalet, ça nous manque. Ce fût difficile de se loger ici car il y a un marathon demain à Katoomba et les lieux d’hébergement sont peu nombreux. Nous sommes en montagne.

Pour ce qui est de la température, nous sommes passés de 27°C à Cowra à 33°C au moment du dîner peu avant Lithgow, puis à 17°C après l’orage à Blackheath.

12 mars

Randonnée dans les Blues Mountains. Il fait un soleil radieux et c’est déjà chaud. L’humidité est aussi présente. Nous ferons Pulpit Rock, 3 heures aller-retour.

Départ à 09h15, retour 12h30. Nous marchons sur le haut de la falaise. Il y a une vue grandiose de cette vallée qui est délimitée par de hauts rochers qui l’entourent. Le haut de la falaise est en roche et le bas ainsi que dans la vallée ce sont des arbres. Vraiment impressionnant.

Nous longeons un sentier boisé sur le haut de la montagne qui nous offre plusieurs points de vue époustouflants. Nous prenons notre temps afin de profiter de tous ce que la nature nous offre. Nous voyons aussi plusieurs oiseaux, entre autre des perroquets à queue jaune, très gros et bruyants puis des perroquets rouges à ailes bleues en train de se nourrir.

À la fin de la rando, la chaleur a augmenté et nous devons monter pour revenir au départ. Nous avons très chaud. Un arrêt pour dîner nous laisse récupérer. Mais nous décidons de laisser tomber la rando de l’après-midi qui était de 4 heures et qui devrait nous offrir les même vues que ce matin, mais de l’autre côté de la vallée. Nous allons plutôt au Evans Look Out et retour au chalet pour une bonne douche et de la lecture. Le ciel s’ennuage graduellement et il y a même quelques gouttes de pluie.

Blackheath est une ville de rhododendrons et il y a un jardin possédant des centaines de variétés. Nous allons le visiter en fin d’après-midi, c’est charmant mais ce n’est pas le temps de la floraison. Lorsque c’est en fleur ce doit être merveilleux. Retour au chalet pour un apéro.

La température maximum a été de 28°C, mais à cause de l’humidité ça nous a paru plus.

13 mars

Belle température pour notre dernière journée de randonnée. À la suggestion de la dame au bureau touristique du parc, nous partons de Leura, le village après Katoomba. Ceci pour éviter l’affluence à Echo Point, ce qui s’avéra être une très bonne suggestion.

Donc départ de Janisons Lookout, nous longeons tout d’abord le haut de la falaise par Cliff Walk jusqu’au centre touristique Echo Point. Le sentier nous fait voir de nombreux points de vue sur la vallée et les monts dont le haut est coupé à la verticale nous laissant voir la roche. Sentier bien aménagé et assez fréquenté. Il faut dire que nous sommes dimanche.

Visite du centre touristique à Echo Point, le temps de voir le point de vue, les nombreux touristes asiatiques, l’existence du train et des téléphériques pour remonter du fond de la vallée et d’acheter des koalas pour nos petits-enfants.

Puis nous nous rendons voir les Three Sisters. Comme le nom l’indique ce sont trois rochers verticaux côte-à-côte. De là part un escalier le Giant Stairway qui comprend 1000 marches et 400 mètres de dénivelé, c’est très à pic et on descend longtemps.

Puis nous marchons dans le fond de la vallée sur le sentier de Dardanelles Pass, une belle forêt dense et humide. Nous dînons dans cette forêt à la fin du sentier, là où il y a des tables. Nous sommes toujours au fond de la vallée et ce sentier connecte avec le Federal Pass. Au tout début de ce sentier nous voyons un oiseau lyre qui se laisse photographier tout en fouillant le sol avec ses pattes. Quelle chance! Peu de temps après nous commençons la remontée. Il y a de nombreuses chutes d’eau qui nous permettent de souffler un peu le temps qu’on les admire. Le sentier passe aussi sous plusieurs avancées de roches. Très belle randonnée sous couvert forestier, donc plus facile de supporter la chaleur et l’humidité. Il fait 25°C. La vallée semblait dégager une brume bleuâtre, due à l’évaporation de l’huile des feuilles d’eucalyptus. C’est peut-être pour cela qu’on les appelle les Blues Mountains ?

Au retour nous longeons en auto la route scénique et arrêtons à Eagle Hawk Lookout. En plus du point de vue nous pouvons voir les téléphériques et le train à crémaillère en action.

Retour à Blackheath pour déguster une crème glacée Magnum. Il nous reste à préparer nos bagages pour notre arrivée à Sydney demain et pouvoir remettre l’auto à notre loueur.

 

14 mars

Nous partons pour Sydney. La dernière étape de notre voyage. Il y a peu de route à faire et à 11h30 nous avons atteint notre hôtel, le Chalis Hotel pour deux nuits. C’est dans le quartier Woolloomooloo. Nous laissons nos bagages à l’hôtel et nous y reviendrons après avoir remis l’auto car il est tôt et la chambre n’est pas prête.

Ce fût un peu long de retourner l’auto car nous devions la remettre avec le réservoir plein et nous ne trouvions pas de station d’essence. Nous nous sommes dit que comme il en manquait très peu, ils accepteraient de la reprendre ainsi ou encore ils nous chargeraient quelques dollars pour compenser. Mais ce n’était pas le cas, ils chargeaient un montant faramineux. Nous sommes donc repartis faire le plein après qu’ils nous aient indiqué où était la station d’essence. Comme nous revenions au lieu de remise de l’auto, nous nous sommes rendu compte que l’aiguille d’essence ne marquait pas plus plein qu’avant. Nous sommes donc retourné à la station d’essence en remettre encore un peu. Nous ne savons pas pourquoi ça s’est passé ainsi mais enfin, nous avons fini par la remettre et tout était correct.

Nous arrêtons manger dans un parc avant de partir visiter la ville. Nous marchons dans le jardin botanique pour nous rendre à l’Opéra. Ma première impression de cet édifice est que les “voiles” de son toit ne sont pas blanches comme sur les photos, mais plutôt jaunâtres. Mais une fois la surprise passée , je trouve l’édifice très beau et grand. Comme nous sommes près du port, l’activité y est intense. Il y a deux gros bateaux de croisière et nous en verrons un partir. Un orage nous arrête dans l’Opéra quelques minutes et le goût d’aller voir un opéra nous prend. Ce soir c’est le Barbier de Séville mais il ne reste que des billets à 140 dollars. Nous y renonçons, surtout que nous sommes peu de temps à Sydney et nous préférons passer plus de temps en ville. Nous prenons le temps de prendre une bière au bar de l’opéra qui se situe à l’extérieur le long du quai.

Nous achetons une carte qui nous permettra d’avoir accès au transport public pour deux jours à 20 dollars. Ça comprend bus, train et bateau. Nous l’utiliserons au maximum.

Sur le quai nous rencontrons deux jeunes hommes Québécois, des techniciens de scène pour le spectacle de Brian Adams. Très gentils, nous discutons avec eux plusieurs minutes. Ils sont en congé car le prochain spectacle n’aura lieu que dans deux jours.

Nous soupons dans un bistro dans le quartier The Rocks. Nous y rencontrons un jeune couple Anglais en voyage de noce. Elle parle Français et est heureuse de pouvoir parler avec nous. Nous prenons un moment pour échanger.
Retour à l’hôtel en train. Il y a dans une des station un escalateur avec des marches en bois. C’est la première fois que je vois ça.

À part deux orages, le deuxième étant durant notre souper, il a fait beau et chaud 29°C. Nous avions peur qu’il pleuve toute la journée car c’est ce qu’ils avaient annoncé.

15 mars

Pour notre dernière journée à Sydney, le temps n’est pas très beau, il pleut abondamment ce matin.
Nous nous rendons au zoo de Taronga en bateau car c’est de l’autre côté de la baie. Nous voulons y voir les animaux d’Australie que nous n’avons pas pu voir en nature. Le zoo se trouve sur une colline et comme on arrive en bateau, il y a un téléphérique qui nous amène au sommet et on visite en descendant la pente. Nous n’avons pas pu visiter le zoo au complet par manque de temps. Nous nous sommes concentrés sur les animaux d’Australie. Nous en avons vu plusieurs, entre autre des koalas, des kangourous, des émeus, des casoars et de nombreux oiseaux colorés. Malheureusement nous n’avons pas vu de wombats ni d’ornithorynques, ils n’étaient pas visibles dans leur enclos. Nous avons vu un dragon de Komodo, il n’est pas originaire d’Australie mais il était impressionnant à voir.

Nous dînons à la cafétéria du zoo vers 13h15 et durant ce temps le ciel s’éclaircit. Nous reprenons le bateau et ensuite le bus pour nous rendre à la célèbre plage de Bondi. On y arrive vers 15h30, il fait grand soleil mais c’est venteux. Il y a des surfers dans l’eau qui attendent les vagues, on en attendait pas moins. Comme il est tard, nous devions marcher une heure et revenir au centre-ville pour souper. Mais il fait tellement beau que l’on fait toute la promenade qui longe la côte de Bondi jusqu’à Coogee. Chemin faisant nous avons croisé la plage où nous nous étions baignés avec Tony et Jenny lors de notre arrivée il y a 20 jours. La promenade le long de la côte est magnifique. Les rochers sont beaux, le bruit des vagues est enivrant, il fait chaud et nous nous sentons en vacances. Surtout que nous savons que demain nous retournerons à l’hiver. Nous en profitons au maximum.

Fin de la promenade à Coogee où habitent Tony et Jenny. On se souvient qu’ils nous avaient parler d’un restaurant Thaï, qui était très bon. On le retrouve et décidons d’aller y souper. Son nom: Spice. Nous y avons très très bien mangé, à un prix raisonnable. Le service y était chaleureux et nous ne regretterons pas notre décision.
Retour en bus et train jusqu’à l’hôtel. Il faut préparer nos bagages pour demain.

16 mars

Lever à 06h30, ce sera avec le décalage horaire la plus longue journée de ma vie. elle durera 35 heures. Il pleut très fort à Sydney. Le bus viendra nous chercher à 07h45. On déjeune à l’aéroport.

Départ à 11h30 avec Air Canada, pour arriver à Vancouver à 07h12 le même jour, en raison du passage de la ligne de changement de date. On arrive donc 4 heures avant notre départ de Sydney, malgré les 14 heures de vol. Durant le vol le ciel était bien dégagé. Nous avons bien vu les îles Fidji et Hawaï.

Puis ce sera un vol de 5h15 entre Vancouver et Montréal. Départ à 11h et arrivée à 19h15. Il faut compter 3 heures de décalage.

Puis ce sera Montréal – Québec de 20h30 à 21h15. Louis-Gabriel est venu nous chercher à l’aéroport. Nous sommes heureux d’être de retour à la maison. Tout est en ordre.

Très beau voyage, sans pépin. Nous n’aurions pas pu rêver mieux. Je croyais au départ que 2 mois ce serait long. Mais pas du tout, ça a passé très vite.

P.S. Ça nous prendra une bonne semaine avant de ne plus ressentir le décalage horaire. Peut-être aussi que la fatigue du voyage a eu un effet.

Suite à la troisième page…